De retour après un court voyage de 7 jours sur l’île de Castro, j’avais tellement de choses à raconter. Ce voyage était l’un des plus spéciaux que j’ai pu faire dans ma vie ! Vous allez comprendre pourquoi tout au long de mes articles.
À côté de toutes les découvertes qu’on a pu faire avec ma Jap, on a aussi retrouvé notre groupe de Mexicains préférés, un an après qu’on se soit quitté à Toronto, trop de joie.
C’est en partant là-bas que j’ai réalisé que la plupart des pays que j’avais visités étaient très industrialisés, tandis que Cuba est resté depuis bien longtemps dans le passé. Je ne m’étais pas plus renseignée que ça avant de partir, car on voulait tout planifier au jour le jour avec ma pote, sans se prendre la tête. Mais il y’a quelques petites choses que j’ai bien regrettées une fois sur place, voici pourquoi j’ai créé ces 10 commandements qui m’auraient été bien utiles et qui me remémorent en même temps l’authenticité de ce pays !
1. Le wifi tu oublieras
Je suis arrivée à l’aéroport et mon premier réflexe a été d’essayer d’envoyer un message à mes parents pour dire que j’étais bien arrivée. Erreur ! Le wifi est inexistant et le réseau n’en parlons pas. J’ai d’ailleurs découvert au fil des jours qu’on ne viennait pas à Cuba pour passer son temps sur le web.
On peut trouver du réseau dans quelques généreux restaurants, mais il est même parfois dur de s’y connecter. On a attendu la venue de nos petits Mexicains (nos traducteurs espagnols pour le coup) pour essayer de comprendre comment ça fonctionnait là-bas, et il suffisait en fait de se procurer une carte Etecsa à 1 CUC pour une heure de wifi. D’ailleurs, j’aurais bien tué celui qui a conçu ces cartes avec des codes à gratter, on a presque réussi à les déchirer en grattant comme des fous.
On peut ensuite utiliser ces cartes dans certaines casas locales ou dans les hotspots (si tout le monde est sur son téléphone au même endroit, bingo, tu as trouvé un hotspot). Sinon, certains hôtels en vendent aussi, mais à un prix beaucoup plus cher.
Au final j’ai trouvé ça sympa cette detox digitale, perso ça m’a vraiment fait du bien !
2. Du poisson tu mangeras
J’avais lu pas mal de trucs sur la nourriture cubaine je m’en suis créé une idée assez fausse. Pensant que je n’allais pas forcément là-bas pour bien manger, et bah, j’ai été plutôt surprise. En mangeant local, on a fait de belles découvertes ! Poissons, fruits de mer de toutes sortes, fruits exotiques, tortillas … Vu le prix du poisson à Toronto, j’en ai bien profité là-bas.
N’hésitez pas à demander à votre casa de bonnes adresses aux alentours. Bon, nous on a eu pas mal de chance pour le coup, un de nos hôtes avait travaillé en tant que chef cuisto pour l’hôtel Hilton de Miami quelques années auparavant … Il y’a autre chose à ajouter ?
3. Traverser la route sans te faire écraser par un cheval ou une voiture tu essayeras
Première chose qui nous choque sur le trajet : des chevaux partout. Tout le monde en possède un ou presque, c’est fou (on a vu des enfants jouer dans un parc avec un cheval en liberté juste à côté, et c’est normal).
Mine de rien, dans les villes comme Trinidad, faites super attention en traversant, les voitures et les chevaux viennent de tous les côtés, et il est rare de croiser un passage pour piéton … Bref, on court pour traverser !
4. L’espagnol tu apprendras
Ma grande résolution 2019 a bel et bien commencé à Cuba. Avant de vous y aventurer, apprenez quelques phrases utiles (Auxilio !, Cuánto cuesta ?, Dónde está el baño ?). L’hôte de notre deuxième casa ne parlait pas un mot d’anglais et moi, pas un d’espagnol. On imagine bien les galères qu’on a connues à cause de la barrière de la langue (l’heure du déjeuner, le taxi collectif qu’on devait réserver …). J’ai plus pratiqué le langage des signes que mon espagnol en fait.
Bon, au bout de sept jours j’ai appris la plupart des formules de politesse, à compter jusque 20 et comment demander ma route (c’est bien Franklin). Big up à ma Mexicaine pour son aide si précieuse dans mon apprentissage.
Peu de gens parlent anglais dans les villes un peu plus reculées comme Trinidad, donc un bon vocabulaire de base est presque nécessaire !
5. Une bonne préparation tu entameras
Le wifi ne m’a pas spécialement manqué pour les réseaux sociaux, mais mon Dieu qu’il nous aurait été utile. C’est là-bas que je me suis rendu compte qu’on voyageait rarement sans notre petit téléphone à la main. Voyez-vous, Google Maps nous aurait bien sauvés de quelques situations improbables. Le premier jour on s’est retrouvé au milieu de nulle part en cherchant le centre-ville de Varadero (le chauffeur ne parlait pas anglais et il n’y avait aucune indication). C’est finalement grâce à l’aide de passants qu’on a pu trouver ce fameux downtown, plus riquiqui que mon village de Belgique.
Le dernier jour, on a aussi marché deux heures à la recherche d’un salon de tatouage que j’avais repéré sur Instagram, mais dont j’avais juste le screenshot de son emplacement approximatif (je n’avais pas pris l’adresse, sinon ce n’était pas drôle). On l’a finalement trouvé à l’autre bout de la ville grâce à l’aide des Cubains, mais il s’avère qu’il était fermé le samedi. Ô joie.
Je vous conseille vraiment de télécharger vos cartes Google Maps à l’avance pour les utiliser hors-ligne et de sauvegarder les adresses qui vous intéressent. Vous pouvez aussi télécharger les PDF de vos blogs préférés sur votre téléphone pour vous donner des idées une fois sur place. Sinon, achetez une carte avant le départ, car il est dur d’en trouver là-bas.
Si vous avez tout oublié comme moi, c’est peut-être une occasion unique de se la jouer aventurier 🙂
6. Sur de la Salsa et du Reggaeton tu danseras
C’est bien connu, Cuba est le pays de la salsa. Partout où tu te promènes, tu entendras de la musique, elle est omniprésente et c’est plutôt joyeux comme ambiance. Le reggaeton résonne dans toutes les rues, et même dans notre casa de Trinidad le matin. Rien que cette atmosphère vous donnera envie de sourire et de danser toute la journée, voilà pourquoi on se rendait chaque soir dans une Casa de la Musica à la Havane ! Même si vous n’êtes pas danseur pro, l’ambiance est garantie, et puis, on apprend sur le tas.
7. Une atmosphère particulière tu découvriras
Cuba est une île unique, figée dans le temps et à l’opposé de ce que l’on peut connaître. Dès le début, l’ambiance est surprenante : des routes de campagne, des palmiers et des chevaux en liberté. Les trois villes que nous avons faites sont toutes différentes les unes des autres.
Trinidad était ma préférée et elle est d’ailleurs classée au patrimoine de l’UNESCO ! La ville est toute petite et vraiment mignonne avec ses maisons typiques de toutes les couleurs. Les gens sont tous dehors et la musique rythme les petites ruelles, bordées de restaurants, bars et mini galeries d’art ouvertes.
Quant à la Havane, c’est un mélange d’authenticité, d’ancien et de monuments en tout genre. La capitale ne laisse pas indifférent, et on a vraiment adoré pouvoir se promener sans carte dans les différents quartiers ou sur le Malecón. Mojitos, salsa et chaleur au rendez-vous (et vieilles voitures américaines, mais ça, vous le savez déjà) !
8. Des cocktails pas chers, tu engloutiras
Quand on vient de Toronto, Cuba devient le paradis des cocktails pas chers ! De 8$ la bière, on est passé aux mojitos et piña colada à moins de 3$ (et Dieu sait qu’ils sont bons). Bref, on a bien profité.
9. Voyager autrement tu apprendras
Après toutes les raisons que j’ai citées au-dessus, tu comprendras que pour voyager à Cuba, il faudra t’ouvrir au changement. Dormir en casa particular (chambre chez l’habitant), se débrouiller sans internet ou prendre des taxis colectivos pour te déplacer de ville en ville par exemple (4h à cinq dans un taxi pour aller à Trinidad, préparez votre patience). Bien sûr des hôtels existent comme partout, mais je parle surtout pour ceux qui préfèrent les éviter.
J’ai vraiment trouvé ça chouette de changer nos habitudes et de pouvoir voyager sans se prendre la tête sur ce qu’on va faire le lendemain. On a passé la plupart du temps à se balader sans itinéraire précis tout en écoutant les conseils de nos hôtes. C’est d’ailleurs eux qui se chargeront de commander votre taxi ou de vous aider dans vos activités (on a fait notre balade à cheval grâce à un ami de notre hôte à Trinidad, ça permet d’éviter les attrape-touristes du centre-ville).
10. L’aventure tu vivras
Que dire de plus ? Même si Cuba partage les voyageurs, je pense que chacun devrait y mettre un pied un jour, du moins pour vivre un vrai dépaysement une fois dans sa vie.
J’ai adoré ce premier pas en Amérique Latine, et j’ai qu’une hâte maintenant, y retourner ! (eh oui, surprise !!)
Pour la vidéo de ce voyage c’est ici.
3 comments
Bel article. Quelle chance de pouvoir vivre ces belles expériences touristiques et tu as bien raison d’en profiter. Merci de nous faire partager ces moments. Bisous
Merci !! Des souvenirs inoubliables ! Bisous