Pourquoi se casser la tête à apprendre l’anglais ? Eh bien, plusieurs années auparavant, je me posais la question. Avec beaucoup de recul, et une année passée à l’étranger, je suis convaincue que parler l’anglais vous offre des millions d’opportunités. Let’s talk les amis, je vais vous prouver qu’il faut s’accrocher et étudier ;).
Je détestais les cours de langues
Depuis les secondaires, je n’ai jamais été douée pour les langues. C’était même une catastrophe. Ça a commencé par les cours d’anglais, puis ça s’est étendu au néerlandais (quand j’ai décidé d’en faire mon option). J’étais motivée, mais j’ai vite déchanté. À force de rater mes examens, je voyais que ce n’était pas mon truc, que je ne savais pas aligner une phrase et que je ne comprenais jamais rien aux écoutes. Je ne me sentais pas non plus trop encouragée par les profs, et j’ai accumulé de grosses lacunes jusqu’à mon arrivée à la haute-école. Là, pas le choix, je devais encore tenir 3 ans de cours de langues obligatoires.
J’ai réussi mon bachelier en étudiant « par cœur » mes écrits et mes oraux. Mais je ne sentais pas que j’avais progressé, juste libérée d’en avoir fini avec les langues. Enfin, juste le temps des grandes vacances, parce que j’avais quand même souhaité m’envoler à l’autre bout du monde dans une école d’anglais l’année suivante. Ce fut la meilleure décision que j’ai prise.
Avant de partir, je n’osais jamais parler anglais. Je laissais toujours mon ancien copain s’en charger, comme une enfant. Je n’avais aucune confiance à le faire par moi-même ! C’est finalement en me retrouvant toute seule à Toronto que je n’ai plus eu le choix, je devais me débrouiller. Bizarrement, j’ai commencé à aimer le faire. Les gens sont cool là-bas, personne ne s’est jamais moqué de moi, l’accent français est même plutôt apprécié. Dans cette ville, on parle pas moins de 110 langues ! Vous imaginez bien que les habitants ne sont pas tous natifs, et qu’ils ne vous jugeront pas sur vos compétences linguistiques. 😉
Les avantages de parler anglais
Bref, après ce storytime, je vais vous donner les 5 raisons qui m’ont fait changer d’avis, à la fois sur les plans professionnels et personnels.
L’anglais a élargi mes horizons
À tout point de vue. Si l’anglais m’est devenu utile dans la vie de tous les jours, il m’a aussi apporté quelques soft skills telles que la curiosité, la confiance en moi ou l’indépendance. J’ai d’ailleurs eu la chance de rencontrer des personnes toutes plus différentes les unes que les autres à Toronto, et ça m’a forcément ouvert l’esprit. Je voyais plus loin que le bout de mon nez et j’ai énormément appris sur la vie. C’est assez cool tout ça !
L’anglais simplifie mes voyages à l’étranger
Bah oui, forcément dude ! Vu qu’en plus je suis madame poisse en voyage, l’anglais me permet au moins de me sortir d’affaire. La majorité des gens étudient l’anglais à l’école, et plus d’une cinquantaine de pays l’utilise comme langue officielle. Que vous soyez en Flandre, au Canada ou en Thaïlande, vous pourrez aisément échanger des informations en anglais. Ça rassure, ça sauve la vie et ça permet de mieux découvrir une culture.
Si vous venez à tomber dans un pays peu hostile à parler la langue de Shakespeare (aka Cuba), munissez-vous de ce guide du Routard. Meilleur cadeau ever !
L’anglais m’a permis d’apprendre un tas de choses
C’est sans doute l’un de ses plus grands avantages ! Je peux dorénavant lire, regarder des vidéos ou étudier en anglais. Ce qui a été vachement utile pendant le confinement! J’ai enfin pu suivre des cours de graphisme sur Skillshare par exemple. YouTube est aussi devenu mon meilleur ami et j’ai pu avoir accès à trois fois plus de ressources (comme des tutos sur la construction de photophores). Call me Wikipedia now.
Maîtriser l’anglais m’a motivée à apprendre d’autres langues
Et m’a même aidé à apprendre plus vite. J’ai l’impression qu’après être enfin devenue amie-amie avec l’anglais, je pouvais étudier n’importe quoi. Russe, japonais ou même l’artchi. Bon, je rigole, j’en suis seulement à l’espagnol depuis septembre. Mais des études ont bien démontré que les bilingues avaient des capacités mémorielles plus performantes, ce qui a des conséquences sur la santé du cerveau, la concentration et la créativité.
J’ai moi-même l’impression de retenir mon vocabulaire plus facilement que sur les bancs de l’école en secondaire.
L’anglais m’a donné confiance en moi
Quand on parle anglais, on sort clairement de sa zone de confort. À Toronto, dès le début, j’ai bien dû faire mes courses, demander mon chemin à des inconnus, commander au restaurant … Ça ne paraît pas ouf, mais je me sentais vraiment fière quand je réussissais à comprendre l’autre et à baragouiner quelques mots.
Petit à petit, je découvrais que j’étais capable de faire ma petite vie au Canada et que je n’avais plus peur de m’exprimer. Ma timidité disparaissait et je me sentais moi-même.
L’anglais est un plus sur mon CV
Maîtriser la langue officielle de plus de 50 pays est forcément un atout sur le marché de l’emploi ! Si le néerlandais prime en Belgique, il faut reconnaître que la plupart des entreprises à Bruxelles demandent naturellement d’être trilingue.
Oui, la mention « anglais scolaire » est cool, mais imaginez si vous le parlez couramment ! N’oubliez pas non plus de faire les tests pour prouver votre bon savoir à votre futur employeur. Pour les Belges, le Forem propose le test ELAO qui vous permettra d’obtenir un score certifiant.
Apprendre l’anglais à l’école : pas très sexy
Comme vous avez pu le constater, mon rapport aux langues étrangères était compliqué. Avec le recul, je pense réellement que parler d’autres langues nous ouvre de nombreuses portes, et c’est dommage que l’école ne mette pas l’accent sur ça, plutôt que de noyer notre cerveau en nous faisant apprendre des listes de vocabulaire par coeur .
Quoi qu’il arrive, quoi qu’on vous dise, n’oubliez jamais de croire en vous et en vos capacités. Tout le monde peut y arriver et même devenir bilingue. Parole d’une fille anciennement dernière de sa classe.
Bisous bisous