OH WELL …
On vous l’a déjà posé cette question ? Sûrement non ?
Sérieusement, à cette question qu’on nous pose à tous, je me demande comment c’est possible de savoir ce qu’on voudrait faire toute notre vie. Si j’ai eu de la chance d’être tombée pile-poil dans les études que j’aimais, ce n’est pas pour autant que ma vie va tourner autour du métier de chargé de communication que mon diplôme suggère. Fatiguée et paumée, je suis partie 6 mois au Canada il y a deux ans, et contre toute attente, je suis retournée y vivre un an. Mon plan était de faire un master, mais j’ai préféré suivre mon intuition, car je marche beaucoup comme ça. Avec cette opportunité de PVT, dur de dire non. Et puis là … “Il faudrait penser à ce que je veux faire dans la vie“. Ah oui ?
Essayer et apprendre
Je suis partie et je suis heureuse de vivre cette expérience parce qu’elle m’a énormément appris et m’a en même temps permis de travailler à l’international. Si j’avais écouté ceux qui me disaient que j’étais folle de le faire, je n’aurai jamais su ce que c’était d’être épanouie comme j’ai pu l’être. Si tout n’est pas toujours rose, j’ai retenu beaucoup de choses de cette expatriation. Ma plus grosse erreur aurait été de ne pas avoir essayé. J’ai douté, énormément d’ailleurs, mais je suis fière de faire ce que j’aime : travailler ici et voyager aux alentours dès que je le peux. Et puis, c’est en tentant des choses qu’on apprend !
Quand on tente donc de répondre à cette petite question banale, en essayant un très clair “faire ce que j’aime et voir où la vie va me mener”, tout le monde a son mot à dire et personne ne t’écoute vraiment. Alors qu’on oublie que bien souvent, les projets s’imposent d’eux-même et les opportunités peuvent débouler du jour au lendemain. La vie, ça surprend des fois. Et puis … Combien de personnes n’ont pas craqué après un beau plan de vie quelques années plus tard ? Un plan de carrière rend-il forcément heureux ?
Pour l’instant, je ne veux pas vivre en attendant mes week-ends et ma petite retraite. Je veux aimer ce que je fais, quitte à être moins bien payée, à ne pas vivre dans ma belle maison, et avoir des enfants à 25 ans. Si ces choses pourront peut-être me rendre heureuse un jour (dans un futur proche ou lointain), ce n’est pas le cas pour le moment.
Cette pression sociale ridicule
La vie est trop courte pour ne pas vivre pour soi. On ne mérite pas d’être dirigé par une pression sociale ridicule. Et puis, la sécurité n’excuse pas tout.
Si fonder une famille, partir 1 an en sac à dos, vous expatrier ou trouver un CDI est votre projet ou un rêve, donnez-vous les moyens. Personne ne vit mieux votre vie que vous et vous seul savez ce qui vous rendra heureux. Surtout, ne laissez personne détruire ce à quoi vous aspirez et rêvez. J’aime ce côté positivisme au Canada qui a assez changé mon état d’esprit. Quand on a une idée, les gens vont plutôt donner des conseils et non un avis négatif. Si on échoue, c’est une bonne chose, ça veut tout simplement dire qu’on a essayé et qu’on fera mieux. Pas de “je te l’avais dit”. C’est important de s’entourer d’ondes positives quand on se lance dans quelque chose. C’est d’ailleurs ici que mes idées les plus folles me sont arrivées, et que je me sens surtout capable de les concrétiser.
La peur est un sentiment normal, mais elle ne doit pas nous freiner. À vouloir la sécurité, je pense qu’on peut réellement finir malheureux. Et nous savons tous que c’est dur de vivre avec des regrets. Que l’expérience soit positive ou négative, l’important est de s’écouter et de faire des choix “malins” (on dirait une pub de magasin :'( ).
Je ne parle pas forcément d’utiliser toutes ses économies pour faire un tour du monde (même si j’admire ceux qui osent), mais de plus s’écouter. Vous voulez voyager mais avoir un diplôme avant ? Partez en Erasmus ou étudiez simplement à l’étranger. Saisissez les opportunités et sortez de votre zone de confort, on en retire énormément, quoi qu’il arrive.
J’étais un peu triste d’entendre toujours cette phrase autour de moi quand les gens stressent déjà eux-même ou font ce qu’ils aiment. En fait, l’âge est juste un chiffre, il ne contrôle pas nos vies. Ça peut nous prendre énormément de temps pour se connaître, et encore plus quand on a 20 ans. Bah oui, c’est ça la vie les gars! Et on n’en a qu’une. Pas de stresss.
Bisous bisous
ENGLISH VERSION
Has anyone ever asked you that question before? Certainly right?
Seriously, to this question that we’re all still being asked, I wonder how it’s possible to know what we would like to do all our lives. If I was lucky to have found studies I loved, it doesn’t mean that my life will revolve around the job of communication manager that my diploma suggests. Tired and lost, I went to Canada for 6 months two years ago, and against all odds, I went back to live there for one year. My plan was to do a master’s degree, but I preferred to follow my intuition, because I use to do like that. With this Working Holiday Visa opportunity, it was hard to say no. And then … “I should think about what I want to do with my life.” Oh, yeah?
Try and learn
I left and I’m happy to live this experience because it taught me a lot and at the same time, allowed me to work internationally. If I had listened to those who told me I was crazy to do it, I would never have known what it was to be fulfilled as I could have been. If everything is not always easy, I’ve learned a lot from this expatriation. My biggest mistake would have been not trying. I doubted, a lot of time, but I’m proud to do what I love: work here and travel around as much as I can. And so, it’s by trying things that we learn!
So when we try to answer this banal little question, by trying a very clear “do what I love and see where life will take me”, everyone has something to say and no one really listens to you. But we forget that projects often come by themselves and opportunities can occur overnight. Life can be surprising sometimes. And then… How many people didn’t fall apart after a great life plan a few years later? Does a career plan necessarily make you happy?
Right now, I don’t want to live until I’ve my weekends and my little retirement. I want to love what I do, even if it means being paid less, not living in my beautiful house, and having children at 25yo. While these things may one day make me happy (in the near or far future), they aren’t at the moment.
This ridiculous social pressure
Life is too short to don’t live for yourself. We don’t deserve to be ruled by ridiculous social pressure. Besides, security doesn’t excuse everything.
If starting a family, going away for 1 year like backpack, moving abroad or finding a permanent job is your project or a dream, give yourself the tools. No one lives your life better than you and only you know what will make you happy. Above all, don’t let anyone destroy what you aspire to and dream about. I like this positivism in Canada that has changed my mind. When you have an idea, people will give advice rather than a negative opinion. If we fail, that’s a good thing, it just means we’ve tried and we’ll do better. No “I told you before”. It’s important to surround yourself with positive vibes when you start something. It’s here that my wildest ideas have come to me, and that I feel I can make them happen.
Fear is a normal feeling, but it shouldn’t stop us. By only wanting security, I think we can really end up unhappy. And anyone knows it’s hard to live with regrets. Whether the experience is positive or negative, the important thing is to listen to each other and make “smart” choices (looks like a store advertising :'( ).
I’m not necessarily talking about using all our savings to go around the world (even if I admire those who dare), but about listening more ourselves. You want to travel but have a degree before? Do an Erasmus or simply study abroad. Seize the opportunities and get out of your comfort zone, we learn a lot of it, no matter what.
I was a little sad to always hear this sentence around me when people are already stressing or doing what they like. By the way, age is just a number, it doesn’t control our lives. It can take a long time to know ourselves, and even more when we are 20 years old. Yep, that’s what life is all about, guys! And we only have one. No stresss.
Bisous bisous