Ma première grande aventure solo en dehors de l’Europe, c’était ce séjour linguistique à l’école ILAC de Toronto. J’y ai passé 5 mois, et c’était une sacrée expérience. C’est de là qu’est partie l’idée de ce blog après tout. Alors, améliorer son anglais à l’autre bout du monde, c’était comment ?
Sommaire
- Pourquoi je suis partie ?
- Les démarches avec l’organisme WEP
- Choisir son logement
- Mon avis sur les cours d’anglais à ILAC
- Les difficultés et les points négatifs rencontrés pendant le séjour
- Les bénéfices d’un séjour linguistique
- Comment est mon anglais maintenant ?
- Les meilleurs conseils d’ex-étudiants
- En résumé
Pourquoi je suis partie ?
Pour prendre un nouveau départ. Je venais d’obtenir mon diplôme de bachelier en communication et j’avais passé une année assez compliquée. J’étais paumée, je ne savais pas quoi faire de ma vie et mon niveau d’anglais était assez médiocre. C’était l’occasion ou jamais de partir seule.
J’en rêvais déjà depuis plusieurs années en voyant des gens partir pour une seconde rétho aux États-Unis. Et j’ai entendu quelqu’un dire un jour : “c’est vraiment un voyage à faire une fois dans sa vie“. Ça m’a marquée. J’ai donc commencé à feuilleter les magazines de WEP et EF, les organismes les plus populaires en Belgique à l’époque. Mon choix se portait tout doucement vers le Canada, ce pays dont mon arrière-grand-mère me parlait tant autrefois. Elle l’avait visité et en avait gardé de très beaux souvenirs. Et puis, ça se rapprochait assez bien des États-Unis !
Les démarches avec l’organisme WEP
J’ai regardé beaucoup d’avis et j’ai finalement contacté l’organisme WEP, qui proposait des formules modulables. Ce n’était pas donné, mais ça restait plus abordable que dans d’autres agences, et le contact passait très bien avec les opérateurs.
Plusieurs mois avant le départ, j’ai participé à une réunion avec ma maman, et je me suis de nouveau mise à rêver. C’était ça que je voulais faire ! L’idée était donc d’améliorer mon anglais pendant 5 mois à Toronto en prenant des cours, et je partirais ensuite à Ottawa en tant que bénévole pour une association. De quoi avoir un bien meilleur niveau d’anglais.
Passer par un organisme est pratique quand on se lance dans un voyage solo une première fois. Cela m’a beaucoup aidée dans les démarches administratives, et j’ai pu avoir un suivi sur place par mail, ce qui est rassurant ! Je ne le ferai plus, car j’ai maintenant appris à me débrouiller, mais je le recommande à n’importe quel jeune qui veut se lancer.
Rien ne vous empêche de réserver l’école sans l’aide d’un organisme ! Vous vous déchargez ainsi des frais de dossier, mais soyez prudents et organisés. Il faut penser à beaucoup de choses avant de partir (visa, famille d’accueil, assurance …), et WEP peut vous aider dans ces démarches.
Choisir son logement
Voici une étape qui pose beaucoup de questions : demander à l’organisme de s’en charger ou s’en occuper tout seul ? Comme j’ai personnellement voulu savoir où j’allais tomber, j’ai cherché une famille sur Homestay.com. Je m’y suis prise à l’avance et j’ai eu beaucoup de chance de bien tomber. J’étais dans le quartier Corso Italia (20-30 min de l’école), chez Mira et Robert, un couple de Canadiens super gentils et très good vibes. Avant le grand départ, j’ai quand même fait un Skype avec la maman d’accueil pour m’assurer que je pouvais avoir confiance en elle (car oui, c’est beaucoooup de stress d’aller chez des inconnus). Pour un mois, cela me coûtait 800$, repas compris.
Aujourd’hui, je suis toujours en contact avec ma famille. Nous nous sommes revus durant mon année de PVT et on devait passer un week-end ensemble en Europe en mai, mais la crise actuelle en a décidé autrement.
Plusieurs amis ont néanmoins opté pour une chambre chez l’habitant choisie par ILAC, et là, c’est “quitte ou double”. Certains ont eu de la chance, et d’autres ne s’entendaient pas spécialement avec elle ou y mangeaient très mal. Si cela arrive, vous pouvez tout simplement arrêter et chercher ailleurs, voire prendre une collocation !
Enfin, vous pouvez prendre une chambre en résidence étudiante avec l’école, mais le prix est plus onéreux pour ce type de logement. Pour vous aider, le groupe Facebook ILAC-Toronto comporte pas mal d’annonces d’étudiants de l’école. Il est aussi sympa de l’utiliser pour organiser une sortie ou rencontrer des gens quand on vient d’arriver ;).
Mon avis sur les cours d’anglais à ILAC
J’ai adoré mon expérience dans cette école pour plusieurs raisons que j’énumère en dessous. Bon, tout d’abord, j’aimerais quand même vous avertir d’une chose : on se sent très seul en arrivant. Personnellement, je ne connaissais pas Toronto, et je me suis retrouvée du jour au lendemain dans une ville aux grands immeubles et à l’allure new-yorkaise. Je ne parlais pas bien anglais et je n’avais pas d’amis, ça fait un sacré choc !
Le premier jour
J’avais vraiment hâte d’aller en cours, vu la solitude qui me pesait. Tout s’est heureusement apaisé le premier jour. Le personnel de l’école était à l’écoute de chaque étudiant et il savait nous mettre à l’aise à notre arrivée. On a fait une première visite des locaux, on a commencé à parler à quelques personnes avec notre anglais approximatif …
La présentation générale s’est poursuivie par un test de langue, basé sur l’expression écrite. Il permet ainsi à l’école de classer les étudiants par niveau, et donc par classe. Pour ma part, j’étais niveau 8 (il y en a 17 au total). J’avais effectivement beaucoup à apprendre.
Le deuxième jour, j’ai finalement découvert ma classe, et j’ai été surprise du nombre de nationalités qu’elle accueillait : Japonais, Turques, Brésiliens, Coréens … et un Belge ! Ce qui est rassurant au premier abord haha. Même si je ne vous conseille pas de rester avec des compatriotes, c’est toujours chouette le premier jour pour s’intégrer et se rassurer. Au final, on est toujours en contact aujourd’hui et on s’est revu en Belgique. Il est devenu un de mes meilleurs potes du Canada.
Je me rappelle être restée super timide le premier jour, j’avais du mal à m’exprimer en anglais. Tri Tung, ce fameux ami belge, a proposé à la classe de participer à une activité trampoline de l’école, et c’est comme ça qu’on s’est tous rapproché et qu’on a fait tomber nos barrières. Cette classe était incroyable ! On allait manger et on faisait plein de sorties ensemble après l’école. On est d’ailleurs restés un peu tous en contact.
Le campus
En tout, ll y a 6 bâtiments différents qui peuvent accueillir les élèves d’ILAC. Ils sont dispersés dans le centre-ville de Toronto et restent quand même assez proches les uns des autres.
Les types de cours proposés
Pour ma part, j’ai pris les cours d’anglais généraux. La plupart de mes amis se sont eux aussi d’abord lancé dans cette formule avant d’évoluer vers les cours avancés tels que l’anglais des affaires, la préparation à l’examen IELTS, TOEFL ou la préparation à l’université. Pour info, il y a aussi des cours du soir qui sont proposés.
Au niveau des cours généraux de jour, on est à 30 leçons de 45 minutes par semaine. Les cours commencent à 8h30 et se terminent à 13h30, de quoi avoir toute l’après-midi pour profiter des activités et de la ville (et faire quelques devoirs parfois lol). C’était l’idéal ! Et comme notre premier prof nous disait : “Vous devez sortir en soirée pour améliorer votre anglais, on s’en fou des devoirs !“. Il ne fallait pas nous le dire deux fois …
Les cours sont essentiellement basés sur la pratique orale, la lecture, ainsi que sur l’apprentissage du vocabulaire et des règles grammaticales. Pour les exercices, on utilise un livre spécifique que vous devrez acheter à ILAC ou à un ancien étudiant.
Le groupe Facebook ILAC – Sell Book permet de racheter des livres à d’autres élèves de l’école, et de revendre le vôtre une fois que vous changez de niveau. ça vous évitera de payer 30$ un livre utilisé un mois.
La formation des classes
Ce qui peut être très frustrant, c’est la formation des classes. Certains sont là depuis 3 semaines, d’autres repartent le jour d’après, et toi, tu viens d’arriver. C’est compliqué quand tu t’entends bien avec quelqu’un et qu’il change de niveau, mais ça permet aussi de s’ouvrir aux autres, et de ne jamais rester dans sa zone de confort. Je boudais presque quand je suis passée à ma deuxième classe, dans un autre bâtiment, mais j’ai au final rencontré une de mes meilleures amies en cours de route. Notre groupe s’est véritablement agrandi de fil en aiguille !
Concernant l’âge des élèves, la moyenne se situe entre 20-25 ans, mais on retrouve véritablement des personnes de tout âge dans l’école ! J’avais même un monsieur d’une cinquantaine année dans une de mes classes, et il sortait avec nous comme n’importe quel élève. Pour les plus jeunes, ILAC a une section destinée aux moins de 19 ans, avec des activités adaptées.
Les professeurs
Un des points les plus positifs ! J’ai adoré l’ensemble de mes profs. La plupart sont très investis, à l’écoute et sont là pour faire participer la classe entière. On travaille beaucoup l’expression orale, et les profs nous faisait bosser avec des personnes différentes pour chaque exercice, ça nous aidait à parler aux autres et à mieux connaître la classe. Je ne me suis jamais sentie mise de côté au final.
Pour moi, c’est une différence avec nos cours en Belgique, je me suis vraiment sentie tirée vers le haut là-bas et encouragée dans mon apprentissage.
Les activités et la vie étudiante
Ahhh le meilleur point de cet article ! En effet, c’est en sortant qu’on rencontre des gens et qu’on améliore son anglais. Ça m’a permis de débloquer ma timidité et d’enfin oser parler dans la langue de Shakespeare.
Vous devez savoir que tout le monde est seul en arrivant, donc il ne faut pas stresser à l’idée d’aller parler à des inconnus. Si le feeling ne pas passe, ce n’est pas grave ! Il y a tellement d’élèves dans l’école que vous vous retrouvez rarement seuls.
ILAC propose des activités tous les jours, et quelques voyages payants par mois (mais avec un prix d’école) :
- Trampoline à Skyzone
- Visite des chutes du Niagara
- Happy Hour dans un bar de la ville – gratuit
- Soirée jeux de société et karaoké – gratuit
- Cours de Yoga ou de danse – gratuit
- Les soirées à thème ILAC (Noël, Saint-Patrick, Pritemps …) – gratuit
- Week-end de 3 jours dans la partie francophone du Canada (Ottawa, Montréal et Québec)
- Week-end de 3 jours à New York ou Chicago (+- 300$)
- Match de Basket ou de Hockey
- Soirée canoë à Toronto Islands
- Boat party sur le lac Ontario – gratuit
- Barbecue à High Park – gratuit
- ….
Cette liste change selon les saisons bien sûr, mais comme vous pouvez le voir, vous aurez du mal à vous ennuyer ! Je vous conseille de faire les activités dès le début, même tout seul, ça vous permettra de rencontrer du monde. Je suis par exemple partie voir les chutes du Niagara en solo, et j’ai rencontré quelques personnes sur place. Pareil pour une copine qui est partie à New York. Osez aller vers les autres !
En ce qui concerne Toronto, c’est devenu ma ville de coeur, ma seconde maison. Je ne sais pas si c’est parce que c’était mon premier grand voyage, mais je me suis sentie comme chez moi là-bas. Tellement que j’y suis retournée vivre un an en PVT l’année d’après.
Comme nous avions nos après-midi de libre, nous partions toujours en exploration. Le lundi, c’était le Coffee Day par exemple. Avec mon groupe, on allait tester un nouveau café chaque début de semaine, et à Toronto, il y en a des milliers ! On visitait aussi les musées, on partait découvrir les festivals d’hiver (Aurora Winter Festival, festival des lumières …), on allait patiner au bord du lac Ontario …
Niveau vie nocturne, même discours. Il y a énormément de bar et de boîtes étudiantes pour s’amuser et faire la fête. Beaucoup ne font pas payer l’entrée, ou coûtent très peu cher (5$ en moyenne). Tous les jeudis, on se rendait au Madison Avenue Pub pour profiter du piano-bar, de la terrasse ou de la piste de danse. Comment vous dire que cet endroit a constitué une grande partie des soirées de tous les étudiants d’ILAC.
Soyez avertis, l’alcool coûte très cher au Canada. 6$ minimum la bière ! Pas trop de risque de se prendre des cuites du coup 😉
Les difficultés et les points négatifs rencontrés pendant le séjour
Le prix
Ce type de formule coûte chaque cher, je le savais. Mais elle a tellement été bénéfique pour moi que je la recommande quand même.
Pour une semaine, comptez 370$ pour les cours, et 200$ l’hébergement minimum. Ajoutez à cela l’argent de poche pour profiter des activités et les achats éventuels (400$ par mois pour ma part). Je sais que j’ai eu un prix sur l’école en partant avec WEP, mais il va quand même falloir économiser avant de partir pour profiter pleinement du séjour. Sinon, vous pouvez tenter votre chance pour obtenir le PVT (Permis Vacances-Travail). Il vous permet de travailler sur place, et donc d’économiser pour vous payer l’école.
La timidité
Ce type de séjour peut être compliqué si vous ne vous ouvrez pas aux autres, pour les personnes les plus timides par exemple. Vous envoler pour le Canada est l’occasion d’être vous-mêmes, personne ne vous connaît là-bas. Ne fermez pas les portes aux rencontres et sachez apprécier cette expérience pour vous redécouvrir et passer au-dessus de tout ça. Ça booste pas mal la confiance en soi en plus, car vous vous découvrirez de nouvelles capacités et vous deviendrez beaucoup plus indépendant.
Il y a aussi beaucoup d’activités d’organisées, comme cité plus haut, pour vous aider à briser la glace. Et même une soirée d’intégration avec les animateurs pour tous les nouveaux, organisée toutes les deux semaines.
La distance et le décalage horaire
Passer Noël à 6000 km de sa famille, ne plus voir ses proches pour les événements importants, devoir attendre certaines heures pour les appeler … ce n’est pas toujours évident. Mais dîtes-vous que l’expérience est provisoire, ce n’est que pour quelques mois ! C’est l’occasion de garder contact de manière différente et originale. Ma maman m’a par exemple envoyé un colis pour Noël avec plein de chocolats et de massepain, je lui ai envoyé des fleurs à distance pour son anniversaire … Et au final, je pense que d’être loin, ça nous a rapprochées.
La nourriture
Bah oui … Désolée, mais le fromage et le chocolat me manquaient :(. Toronto a la chance d’avoir plein de restaurants de nationalités différentes : turcs, japonais, coréens, mexicains, vietnamiens … Ce qui est vachement sympa pour découvrir plein de nouveaux plats traditionnels. Mais ce qui manquait le plus, c’est les friteries, les bonnes pizzerias et les boulangeries. Les produits qu’on trouve dans les supermarchés sont très différents de ce qu’on peut trouver chez nous (le beurre, le chocolat, le pain …). J’avais l’impression que tout ce qui était sain ou bio était deux fois plus cher qu’en Belgique aussi.
Les au revoir
Dans ce genre d’école telle qu’ILAC, on rencontre beaucoup de monde, et on reste tous pour une période différente. Dur de voir partir sa copine mexicaine après 4 mois de vadrouilles, ou encore sa copine japonaise qui habite à l’autre bout du monde. Avec mon groupe, on passait toutes nos journées collés ensemble. Les au revoir étaient difficiles.
Les bénéfices d’un séjour linguistique
Pour moi, ça va au-delà de l’apprentissage de l’anglais, c’est avant tout une aventure humaine. J’ai maintenant des amis aux quatre coins du monde que je compte revoir (si ce n’est pas déjà fait haha), j’ai découvert de nouvelles cultures, et j’ai appris à vivre comme une Canadienne via ma famille d’accueil et mes activités (karaté dans un club canadien).
Pour tout vous dire, j’ai même l’impression d’avoir grandi de 5 ans en quelques mois. Et j’ai enfin pris confiance en moi.
Comment est mon anglais maintenant ?
C’est la question que vous attendiez impatiemment, je suppose haha. Sachez que mon anglais était très bas. J’avais les bases (heureusement après 10 ans de cours à l’école), mais je ne me sentais pas assez confiante pour parler aux gens. Après ces 5 mois, je peux dire que je comprends les gens et que je parle de manière fluide. Deux mois après mon arrivée, j’arrivais à penser en anglais, et par la suite, je rêvais même dans la langue. Ça m’a fait très bizarre haha.
Mon anglais n’est donc pas parfait, surtout à l’écrit, mais je peux tenir une conversation, lire et regarder des films anglophones. Comme je suis repartie par la suite en PVT, j’ai pu enrichir mon vocabulaire “professionnel”, c’est ce qui me manquait le plus. On peut donc dire que j’ai un anglais fluide maintenant, en revenant de très loin !
Les meilleurs conseils d’ex-étudiants
J’ai demandé à d’anciens camarades de classe s’ils avaient quelques conseils à vous donner avant de partir pour le pays des caribous, et ils ont répondu à l’appel !
Miwa, Japon
✓ Ne soyez pas déçu si vous ne pouvez pas rejoindre une classe avec haut niveau d’anglais, car vous avez en fait la possibilité de passer fréquemment au niveau supérieur.
✓ Je vous recommande de suivre les cours du jour ! Vous ne perdrez pas votre temps et vous pourrez ensuite sortir ou étudier avec vos camarades de classe.
✓ Ne soyez pas timide ! Essayez de vous joindre aux activités que vos camarades proposent. Tout le monde vient étudier à Ilac par soi-même, ce qui signifie que tout le monde est seul. Vous pouvez simplement dire “Bonjour, d’où viens-tu ? “. Ensuite, ce seront vos amis.
Alejandra, Mexique
✓ Soyez ouvert d’esprit et acceptez la culture d’autrui. Vous allez apprendre énormément des autres !
✓ Parlez en anglais. Ne choisissez pas la facilité. 😉
✓ Sortez au Madison (hahaha).
Tri Trung, Belgique
✓ Il ne faut pas être timide, il faut oser. Tout le monde est à l’ILAC pour la même raison : pour apprendre et améliorer son niveau d’anglais. C’est en participant aux cours et en parlant que vous progresserez le plus vite. Même si vous faites des erreurs et que votre anglais n’est pas parfait, il n’y a pas de honte à cela. Le professeur et vos camarades de classe sont là pour vous soutenir.
Plus vous vous parlerez, plus vous serez à l’aise pour tenir une conversation sur n’importe quel sujet.
✓ Au-delà des cours et des devoirs, c’est toujours une grande expérience humaine. Apprenez à connaître les gens et faites des activités supplémentaires avec eux. Même si vous ne vous comprenez pas à 100 %, vous pratiquerez votre anglais, ce qui est aussi un bon moyen de progresser.
✓ L’audace, la pratique et l’interaction humaine sont les clés du progrès.
KEVIN, belgique & canada
✓ Ouvre-toi aux autres autres. Ne reste pas enfermé dans ton coin. Ne sois pas timide. Toutes les personnes seront comme toi, dans le même cas. Va dehors, visite la ville, sois présent à l’école avec tes camarades de classes, apprends à les connaître.
✓ Essaie de parler anglais plus que ta langue maternelle. T’intégrer de cette façon pour améliorer ton anglais et faire la connaissance de différentes personnes à travers le monde qui ne parlent pas forcément la même langue que toi.
✓ Sois toi-même. Profite de cette expérience. C’est une nouvelle chance pour toi de te redécouvrir, grandir, de mieux te connaître comme tu apprends à connaître d’autres personnes.
En résumé
Comme je l’ai déjà dit, je garde des souvenirs incroyables de ces 5 mois. Des rencontres qui ont changé ma vie, un hiver canadien expérimental et des road-trips entre potes inoubliables. J’ai amélioré mon anglais, mais j’ai appris beaucoup plus pendant cette période.
Je recommande cette école à 100%. Même si je sais que cette expérience est différente pour chacun, je trouvais que le personnel enseignant et les animateurs étaient top, et le fait de pouvoir rencontrer autant de personnes internationales en un endroit rendait le monde si petit et grand à la fois. Je garde d’ailleurs contact avec la plupart de mes amis rencontrés là-bas, et on voyage maintenant ensemble ou dans le pays de l’un ou l’autre.
Vous n’êtes cependant pas obligé de rester 5 mois dans l’école. Un visa touriste dure 6 mois, rien ne vous empêche de commencer par quelques semaines à l’école pour débloquer votre anglais, et de continuer votre aventure en travaillant sur place (avec un PVT) ou en voyageant dans le pays. Tous ces moyens sont très bien pour apprendre la langue ! 1 mois à l’école est déjà suffisant.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaire ou à me contacter sur Instagram. 🙂
Envie de mieux découvrir la plus grande ville du Canada ? Clique ici. J’ai écrit un article sur les incontournables et l’envers de Toronto.
1 comment